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Portraits de professionnels de l'audiovisuel : Sylvain Denis

Dans sa série de portraits consacrés aux professionnels de l'audiovisuel, l'IMAAT a recueilli cet échange avec Sylvain Denis, ingénieur du son et fondateur du studio SYDE&SOUND.



Bonjour Sylvain , peux-tu te présenter en quelques lignes ?


Je suis ingénieur du son de formation, je suis spécialisé dans l’enregistrement et l’amplification de musique classique mais également de musique actuelle. J'ai su imposer mon expertise dans ce domaine au fil des années à travers des projets et des productions audiovisuelles internationales. Parce que les outils évoluent, que la technologie nous accompagne au quotidien et qu’il faut sans cesse se renouveler, il est parfois nécessaire d’être un peu un “savant fou du son” pour offrir aux spectateurs une expérience qui va au-delà de la musique.


Quel a été ton parcours d'études ?


C’est en grandissant dans une famille où la musique était toujours présente que je me suis très vite intéressé à tous ces aspects mais j'ai toujours eu un penchant pour la technique. Après un BAC scientifique, une dizaine d’années de batterie et quelques concerts au sein d’une école de musique dans ma ville natale, je décide de venir à Paris pour appréhender l’aspect technique de la musique. J'intègre la SAE pour une formation d’Audio Engineer où j'ai développé mon savoir autour des nouvelles technologies et un savoir-faire enseigné par des professionnels.


Puis professionnel ?


À la suite de la formation d'Audio Engineer, je commence, en 2006, une collaboration avec l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo en réalisant des captations radiophoniques de concert, et des enregistrements CD. Aujourd’hui, je continue cette collaboration avec cette institution qui a confirmé mon désir de travailler pour la Grande Musique.

En 2012, je créé la société SYDE & Sound pour me permettre de développer mon activité au travers de productions audiovisuelles très variées. Basé à Paris, je travaille régulièrement dans les studios, les salles de concert, les auditoriums, les Arenas et les Stadiums du monde entier.


Quels sont les enjeux de ton métier ?


Aujourd’hui, je suis amené à travailler avec différents labels de musique (Warner Classics, Universal music, Deutsch Grammophon, Sony, DECCA,…), avec des radios internationales (BBC, Radio France, UER,…) mais également sur des projets plus variés dans lesquels la musique symphonique est au premier plan (Exposition Universelle, musique de film, ciné-concerts….), ainsi que des événements de grandes ampleurs (défilé de mode, inauguration architectural, avant-première, soirée de Gala,...)


Quelles sont les collaborations dont tu es le plus fier ?


Aujourd’hui, je suis amené à travailler avec différents labels de musique (Warner Classics, Universal music, Deutsch Grammophon, Sony, DECCA,…), avec des radios internationales (BBC, Radio France, UER,…) mais également sur des projets plus variés dans lesquels la musique symphonique est au premier plan (Exposition Universelle, musique de film, ciné-concerts….), ainsi que des événements de grandes ampleurs (défilé de mode, inauguration architectural, avant-première, soirée de Gala,...)

Malgré mon attachement pour la musique classique et les grands orchestres symphoniques, ma facilité d’adaptation, mon expérience et ma curiosité m'ont permis de collaborer à des projets de plus en plus complexes. En 2018, je rencontre le compositeur Thomas Roussel et ses équipes avec qui je vais participer à des projets uniques et mettre à profit mon expérience ainsi que mes atouts techniques pour répondre à des demandes spécifiques. C’est dans des lieux exceptionnels, aux quatre coins du monde et pour des clients de renommée internationale que je peux montrer mon savoir-faire.

En recherche permanente et à la pointe des dernières innovations technologiques de l’audiovisuelle, je mets en place des moyens inhabituels et peu utilisés pour répondre aux besoins artistiques de mes clients.


Quels sont les 3 conseils que tu aurais aimé recevoir en tant qu'étudiant ?


1/ Toujours croire en ses rêves : ne jamais écouter les détracteurs ou les personnes négatives.


2/ Se donner les moyens : apprendre, faire, faire et refaire et ne pas avoir peur de demander et de dire quand on ne sait pas.


3/ Être inconscient : savoir saisir sa chance quand elle se présente et ne pas trop réfléchir, sinon la crainte prend le dessus et on ne sortira jamais de sa zone de confort.


Envie de devenir ingénieur du son ? C'est possible en intégrant le BTS audiovisuel option son !


Crédit photo : Benoit Florençon






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